Posté le : 06 Fév 2024 - Temps de lecture estimé : 6 minutes

Portrait de Raphaël, 15 ans : "J’ai gagné toute ma confiance au collège la Jonchère et aujourd'hui je réalise mon rêve "

Raphaël a grandi en même temps que le collège-lycée La Jonchère. Élève pionnier de l’école, il y a passé ses quatre années de collège, y a grandi, mûri, et façonné son rêve : devenir souffleur de verre. Aujourd’hui, il a réussi à intégrer une filière d’arts et technique du verre scientifique dans un lycée parisien. Heureux, serein et épanoui, Raphaël nous raconte le rôle que La Jonchère, un petit collège hors contrat des Yvelines pas comme les autres, a et aura joué dans sa vie.

Dès la fin de son CM2, Raphaël a participé aux ateliers tests préalables à l’ouverture de l’école de janvier à juillet 2019. En septembre de cette même année, alors que tous ses copains se retrouvent au collège de son secteur, Raphaël choisit La Jonchère pour sa rentrée de 6e : « J’avais subi pas mal de pression scolaire en CM2, j’étais en décrochage et j’ai senti que La Jonchère était le bon endroit pour moi, une ambiance cool, des enseignants attentifs et des apprentissages intéressants pendant les ateliers préparatoires. » Dès le début, au niveau des enseignements, à part le français « plus dur pour lui », il ne ressent pas de difficultés. « Il n’y a aucune pression, on apprend à notre rythme. J’étais surpris d’avoir une professeure qui parle anglais tout le temps mais au final ça m’a fait progresser très rapidement. » En atteste sa moyenne d’anglais actuelle dans son nouveau  lycée : 19,6  sur 20 !

À la Jonchère, dans un groupe d’élèves inconnus au départ, il a trouvé des amis qu’il a encore aujourd’hui mais surtout il a expérimenté « l’entraide,  jamais la compétition ». Lorsque des conflits – inévitables –  sont survenus, l’équipe de La Jonchère a toujours été à l’écoute et mis en place des outils de coopération

« Quand je me suis senti harcelé par un élève plus âgé que moi, la situation a pris fin très rapidement grâce à la médiation organisée par les enseignantsPar ailleurs, Raphaël s’est toujours senti en sécurité et libre de s’exprimer, sans être jugé, moqué ou réprimandé, à la fois par les élèves et les adultes. « C’est très confortable de venir à l’école le matin, sans appréhension, serein et content de retrouver des personnes bienveillantes.»

« Apprendre sans se forcer »

Globalement, Raphaël a suivi une scolarité joyeuse tout en acquérant les connaissances et les méthodologies de base pour poursuivre son cursus scolaire. Tout au long de ses années au collège-lycée La Jonchère, il a été accompagné de  manière individualisée et encouragé dans ses motivations. L’effet de groupe a eu un effet d’émulation très positif.  Le brevet – que les élèves passent en candidats libres dans un établissement hors contrat –  a  constitué un moment fort. « J’ai eu la chance de pouvoir m’inscrire dès la 4e au brevet. Je l’ai raté cette année-là, mais j’ai vécu l’expérience comme un entraînement très formateur ». L’année suivante,  en 3e, les résultats sont au rendez-vous : le brevet est dans la poche, seul le français l’a empêché d’obtenir la mention ! Ses moyennes actuelles au lycée de 16, 8 et 16,5 respectivement en maths et en physique attestent du niveau qu’il a pu atteindre au collège-lycée La Jonchère. Et sans douleur ! Raphaël déclare en effet qu’il a toujours eu le sentiment « d’apprendre sans se forcer ».

Au delà des idées reçues sur le hors-contrat

Inscrire son enfant dans un établissement hors contrat est sujet à de nombreux préjugés. Emmanuelle, sa maman, est toujours passée outre ces idées préconçues, mettant toute sa confiance et son soutien dans l’école, persuadée que le projet pédagogique de La Jonchère était ce qu’il y avait de mieux pour que son fils s’épanouisse. Sans sanctions, sans notes, sans punitions…le collège la Jonchère fait  grandir ses élèves dans la bienveillance sans toutefois transiger sur le respect des valeurs et sur le travail scolaire.  Après une scolarité dans le hors-contrat, il n’est pas non plus toujours facile d’intégrer des filières publiques, encore moins professionnelles, mais c’est possible ! L’inscription n’a pas été simple : « Il n’y avait que 12 places dans le seul lycée professionnel public en France, il ne fallait pas se rater ! » raconte Emmanuelle, qui a remué ciel et terre pour y arriver. « Les équipes de La Jonchère m’ont soutenue sans faille dans mes recherches de lycées et lors de mon parcours pour effectuer le transfert administratif,  je leur en suis très reconnaissante ».   Ainsi Raphaël a réussi à réaliser un rêve d’enfant : intégrer un cursus professionnel dans le domaine de la verrerie. 

Un bagage de confiance pour toute la vie

Cette année de seconde à Paris qui exige de longs transports quotidiens pour Raphaël, semble correspondre tout à fait à ses attentes. Surtout, Raphaël sent qu’il est investi d’une confiance en lui, d’un bonheur d’apprendre et d’un plaisir à s’ouvrir aux autres, professeurs et élèves. « La Jonchère m’a donné confiance en moi, en mon niveau scolaire et en les autres. Aujourd’hui je suis à l’aise à l’oral et m’exprime facilement  avec tout le monde. Je peux dire que, parmi les élèves de ma classe actuelle, je suis celui qui gardera de très bons souvenirs de mes années de collège ». Depuis, Raphaël rend régulièrement visite à ses anciens camarades et professeurs, pour le plus grand plaisir de tous. 

 

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