Posté le : 05 Juil 2021 - Temps de lecture estimé : 7 minutes

Pourquoi faire le choix d’une école bienveillante pour votre enfant ?

Lorsque l’on parle d’école bienveillante, on désigne une pédagogie qui considère que l’enfant est un être doué de compétences et de qualités innées et que le rôle de l’école est de lui apporter tous les moyens de les épanouir. 

« L’enfant est un feu à allumer, pas un vase à remplir », disait déjà François Rabelais au XVIe siècle. Quelques centaines d’années plus tard naît la neuroscience, science du système nerveux, qui conforte la pertinence d’une pédagogie bienveillante pour les apprentissages et le développement harmonieux de l’enfant : l’hippocampe, qui occupe une place centrale dans l’apprentissage et la mémoire, est très sensible aux encouragements. Plus l’enfant est soutenu, plus il dopera la croissance de l’hippocampe. Une éducation bienveillante peut donc favoriser les apprentissages d’un point de vue neurologique.

Par ailleurs, l’enfant ne peut rien faire face à ses tempêtes émotionnelles et il est donc inutile de le menacer ou de le sanctionner sous peine d’accroître son désarroi et la mésestime de soi et donc bloquer sa curiosité naturelle et son envie d’apprendre. 

Enfin, un enfant que l’on aura accompagné dans l’accueil, la compréhension et l’intégration de ses émotions, sera aussi lui-même enclin à l’écoute, la bienveillance et la coopération. Des qualités déjà considérées comme indispensables à la bonne marche de relations personnelles comme professionnelles.

La pédagogie positive et bienveillante, fondement de l’éducation nouvelle

L’enseignement positif et bienveillant s’est beaucoup développé à partir de la fin du XIXe siècle. Médecins, psychologues, philosophes ont exploré et expérimenté à cette époque la possibilité d’une école différente qui stimule le développement naturel de l’enfant. 

Adolphe Ferrière, pédagogue suisse fondateur de l’école nouvelle disait : « L’enfant aime la nature, on le parqua dans des salles closes. L’enfant aime bouger, on l’obligea à se tenir immobile. L’enfant aime manier des objets, on le mit en contact avec des idées. L’enfant voudrait raisonner, on le fit mémoriser. L’enfant voudrait s’enthousiasmer, on inventa les punitions. »  Ces prises de position sont à la base de l’éclosion d’une pédagogie alternative qui a remis en question les valeurs et principes de l’instruction classique : transmission des mêmes apprentissages pour tous, devoirs, évaluations, sanctions… Au contraire, les pédagogies bienveillantes ont prôné une école plus humaine où les enfants s’épanouissent et trouvent ou retrouvent le plaisir d’apprendre. Le premier congrès international de l’éducation nouvelle s’est tenu en 1921 à Calais. Maria Montessori, Célestin Freinet, Rudolf Steiner, Loris Malaguzzi, Emmi Pikler, Ovide Decroly sont les références mondiales en matière de méthodes pédagogiques bienveillantes et positives…

Les grands courants des pédagogies alternatives

Parmi les grands penseurs de l’éducation bienveillante émerge Maria Montessori, psychiatre et anthropologue italienne du début du XXe siècle. Maria Montessori est partie du constat que l’enfant est tout à fait compétent pour apprendre seul, et qu’il a juste besoin d’un environnement bienveillant, propice au développement de ses compétences, à son rythme, suivant les « périodes sensibles » de sa croissance. C’est pourquoi elle encourage et développe le potentiel d’apprentissage dans toutes ses dimensions : physique, intellectuelle, émotionnelle, sensorielle, sociale… avec le soutien d’un personnel éducatif attentif et encourageant. Emmi Pikler, pédagogue hongroise a beaucoup travaillé sur la théorie de l’attachement : un enfant qui grandit dans une relation privilégiée avec les adultes trouve un point d’ancrage fondamental pour s’épanouir, développer ses compétences et appréhender des nouveaux apprentissages et plus largement le monde qui l’entoure. Dans la pédagogie de Célestin Freinet, l’enfant est un être créatif qui a besoin d’un cadre pour épanouir ses compétences naturelles. Partant du principe que la « contrainte est paralysante », Freinet pense que l’apprentissage doit être totalement dépourvu de contraintes. Dans toutes ces pédagogies bienveillantes, l’enfant a besoin de l’adulte que comme un facilitateur de son développement et non pas, comme dans l’école traditionnelle, d’une autorité.

Une communauté éducative soutenante et encourageante

Les pédagogues qui ont prôné les principes de l’école bienveillante ont remis en question les façons d’enseigner et non les capacités des enfants à apprendre. Ces penseurs ont un point commun :  ils ont considéré que les pratiques de l’enseignement classique qui consiste à faire écouter, apprendre par cœur, obéir, puis attendre la note ou la sanction dans l’inquiétude de ceux qui les reçoivent, ne sont pas propices aux apprentissages. Ils confèrent donc à l’enseignant un rôle d’éducateur, plus large que la seule transmission des savoirs. Au sein d’une école bienveillante, l’équipe pédagogique n’est pas une équipe de professeurs académiques mais une équipe éducative formée spécifiquement pour encourager et favoriser l’épanouissement des savoir-faire et savoir être des enfants et des adolescents. Au sein d’une classe alternative, enseignants et enfants sont sur un même niveau : pas de pupitre, pas de distance entre les élèves et l’enseignant. Cette disposition facilite une coopération, des échanges spontanés, encourage naturellement une responsabilisation et le respect de chacun. Au sein d’une école bienveillante, l’enfant est soutenu pour déployer toutes les facettes de sa personne : créativité, capacité d’expression et de coopération, confiance et estime de soi…

La communication non violente, pilier des écoles bienveillantes

Les équipes éducatives des écoles bienveillantes réalisent avec les enfants un travail important sur la résolution des conflits. Pour les soutenir dans cette démarche, les établissements alternatifs – petites écoles, écoles élémentaires, collèges et lycées —  proposent des formations à la communication non violente (CNV) où personnels enseignants, élèves et parents d’élèves sont invités. Certaines écoles bienveillantes, comme le collège-lycée La Jonchère à la Celle-Saint-Cloud (78), forment tous leurs enseignants à la méthode Gordon. Cette méthode de communication a été instaurée et modélisée par le docteur en psychologie Thomas Gordon aux Etats-Unis au milieu du XXe siècle. Elle tend à instaurer un climat de confiance, d’échange, d’écoute, de collaboration pour faire de chaque difficulté rencontrée une nouvelle marche vers le succès.

La communication bienveillante, base de la pédagogie du collège-lycée La Jonchère

Le collège-lycée La Jonchère accueille des jeunes âgés de plus de 10 ans ayant un niveau de fin de primaire, jusqu’à la Seconde. En choisissant d’inscrire leur enfant au collège-lycée bienveillant La Jonchère, les parents souhaitent lui faire bénéficier d’un suivi plus personnalisé et des apprentissages adaptés à son niveau. Au Lycée La Jonchère, les élèves sont encouragés, écoutés et accompagnés dans leur quotidien. Les erreurs ne sont pas sanctionnées, mais considérées comme des opportunités d’apprentissage, les échecs sont accueillis comme un moyen de progresser (FAIL : First Attempt In Learning). La solidarité et l’entraide sont systématiquement privilégiées. S’inspirant du meilleur des pédagogies actives et bienveillantes et des modèles gagnants, La Jonchère  offre à chaque élève un environnement où il se sent bien pour favoriser ses apprentissages sur le long terme. Lycée alternatif privé hors contrat d’Ile-de-France, La Jonchère a pris le parti d’avoir une pédagogie plurielle et de combiner les meilleures méthodes des pédagogies qui sont aujourd’hui validées par les dernières découvertes en sciences de l’éducation et en neurosciences.

Pour des demandes d’informations, cliquez ici.

  • La Jonchère